« Je me laisse le temps, mais je veux faire les choses bien » Tiffany

Originaire de Haute-Savoie, Tiffany a fait plusieurs métiers : de secrétaire administrative à assistante maternelle, avant de devenir surveillante dans un lycée.

Passionnée par le dessin et formée au tatouage artistique, elle nourrit depuis plusieurs années un projet de cœur : accompagner les femmes touchées par le cancer du sein, en redonnant confiance à travers le tatouage, qu’il soit artistique ou réparateur.

Aujourd’hui, Tiffany avance à son rythme vers cet objectif, en se formant sérieusement pour maîtriser la technique et offrir des prestations de qualité .

Merci Tiffany d’avoir joué le jeu face caméra. Je trouve que ta voix est posée, c’est agréable de t’écouter ! 😊

Tiffany

Je m’appelle Tiffany, je viens de Haute-Savoie, près de Chamonix. J’ai deux enfants. Avant, j’étais secrétaire administrative, mais j’ai quitté mon travail parce que ça ne se passait pas bien. Ensuite, je suis devenue assistante maternelle pendant 8 ans, et j’ai arrêté il n’y a pas longtemps, au mois de juillet.

En parallèle, je me formais au tatouage artistique avec une tatoueuse sur Aix-les-Bains. Aujourd’hui, je ne me considère pas vraiment comme tatoueuse, ce n’est pas mon métier principal, mais je fais du tatouage. Et là, je travaille dans un lycée en tant que surveillante.

Quand j’ai commencé à m’intéresser au tatouage, je me suis tout de suite dit que j’aimerais tatouer les personnes qui ont eu un cancer du sein. Soit en tatouage artistique sur la poitrine, soit en tatouage réparateur. J’ai une tante qui a eu un cancer du sein il y a quelques années, elle est malheureusement décédée. Et j’ai aussi une très bonne amie qui a eu un cancer du sein il y a 3 ans. C’est à ce moment-là que je me suis dit que c’était important d’aider ces femmes.

Depuis, en pratiquant le tatouage, je me suis toujours dit que mon but, ce serait de pouvoir aider les femmes à retrouver un peu confiance en elles, que ce soit à travers le tatouage artistique ou le tatouage réparateur.

J’avais déjà vu des informations sur Internet, c’est comme ça que j’ai connu le site d’Audrey. En faisant des recherches, puis en tombant sur son compte Instagram, et de fil en aiguille, j’ai regardé le site Internet, j’ai vu tout ce qu’elle proposait… J’avoue, j’en ai regardé d’autres aussi, mais sans grande conviction.

Il y avait des formations sur 3 ou 4 jours, une semaine… Je me disais : qu’est-ce qu’on peut vraiment apprendre en si peu de temps ? Pour faire quelque chose d’aussi réaliste, ça me paraissait trop court. C’est pour ça que j’ai choisi cette formation, elle me semblait plus complète. Il y avait du dessin, plein de choses…

Même si je fais du tatouage artistique, je ne fais pas de réalisme. Et ce sont vraiment deux choses complètement différentes. Là, je n’avais même pas l’impression d’y arriver, et pourtant, ça fait longtemps que je dessine.

Mais oui, clairement, la formation est à la hauteur de mes espérances ! C’est très intense, hein… Il faut s’accrocher, être à fond, dessiner tout le temps… Et avec tout ce qui est colorimétrie, toutes les informations que vous donnez, c’est une vraie mine d’or ! Il y a beaucoup de choses à intégrer, mais c’est super intéressant.

Même cette semaine de stage, c’est vraiment top. On est avec les autres filles du groupe, on vit ensemble, et rien que ça, c’est génial. On n’a pas à chercher de logement, on n’est pas séparées, il y a une vraie cohésion, on peut discuter et débriefer le soir.

Et Audrey… elle est top ! On peut tester, essayer, on a eu des modèles… Et de la voir travailler, c’est vraiment impressionnant. J’espère qu’un jour, j’arriverai à son niveau… Bon, peut-être dans 15 ans, on verra !

De toute façon, il n’y a pas de raison. Mon but, c’est ça. Je ne sais pas quand je ferai mes premiers tatouages sur des personnes, mais je me laisse le temps. Il me reste encore des exercices à faire, du travail à fournir… Je veux vraiment prendre le temps de faire les choses correctement, tranquillement.